Article Scientifique
Thème
Encore de la mécanisation de
l’agriculture en République de Guinée : analyse du processus de la
mécanisation agricole dans un contexte de changement
Par
Dr Idrissa MAGASSOUBA
Economie rurale
Faculté des Sciences Economiques et de
Gestion (UJNK)
Résumé
Cet article traite du processus de mécanisation de l’agriculture en Guinée. Celui-ci a été marqué par des transformations socio-économiques et politiques qui l’ont tantôt accéléré, ou tantôt ralenti. Il est alors important d’analyser au cours de trois périodes historiques (1958-1984 ; 1984-2010 et à partir de 2010) les différentes actions de mécanisation agricole initiées en République de Guinée. L’objectif poursuivi est de comprendre les facteurs d’échec et de réussite de la mécanisation de l’agriculture pour proposer des stratégies de proximité pour son développement harmonieux et durable.
I. Problématique
Les premiers aménagements des plaines alluviales de la Haute Guinée remontent à 1940 et vont permettre un accroissement des rendements (BEAVOGUI, 2004). L'introduction de la charrue, les aménagements, la motorisation des labours dans certaines localités vont entraîner l'extension des surfaces cultivées pour la riziculture de plaine.
Entre 1940 et 1945, les premiers aménagements hydro-agricoles sont réalisés, à Siguiri, Kouroussa et Kankan. Ils s'inscrivent dans la logique des aménagements hydro-agricoles du delta intérieur du fleuve Niger au Mali. D'autres aménagements seront réalisés dans les plaines de Siguiri par Duffour, à Ourembaya et à Kankan par Colombier, et Dabola par MEIRIE durant les années 1950. Certaines plaines connaîtront des aménagements secondaires.
Il apparaît néanmoins que ces efforts devraient être soutenus par un programme cohérent de mécanisation de l’agriculture. C’est ainsi que sous la première République, le pouvoir d’alors va focaliser ses efforts sur l’agriculture et sa mécanisation. Les résultats escomptés ne furent pas atteints. En 1984, les militaires prirent le pouvoir et instaurèrent un régime d’exception qui se transforma en dictature militaire. Des actions ont été entreprises dans le cadre du développement agricole mais à l’inverse de celles des autorités de la première République : individuation et non collectivisation de l’agriculture. Le développement agricole fut surtout orienté vers une agriculture de famille. Peu d’importation de matériels agricoles a été faite. Avec l’avènement de la troisième République, l’agriculture, de nouveau, a été placée au centre du développement en vue d’assurer l’autosuffisance alimentaire.
Concernant ces trois expériences, il existe des lacunes dans la littérature. Les données sont rares sur les expériences de mécanisation des périodes concernées. Les aspects relatifs à l’échec de la mécanisation de l’agriculture ne sont pas suffisamment appréhendés. Aussi, les efforts actuels fournis par les autorités de la troisième République ne sont pas suffisamment analysés pour dégager ce qu’il faut faire pour que le processus de la mécanisation conduise à l’autosuffisance alimentaire. C’est pour apporter des éléments de réponses à ces différentes préoccupations que cette étude a été menée.
II. Objectifs et hypothèses
2.1. Objectif général
L’objectif général de l’étude est de contribuer à la compréhension du processus de mécanisation et de proposer des stratégies de son développement en vue de l’autosuffisance alimentaire en Guinée.
2.2. Objectifs spécifiques
Ils sont de plusieurs ordres :
· décrire et analyser le processus de mécanisation de 1958 à 2012 ;
· comprendre les raisons de l’échec de la mécanisation en Guinée ;
· proposer des stratégies pour rendre effective la mécanisation de l’agriculture.
III. Méthodologie
Pour mener cette étude, deux voies ont été suivies : la valorisation des données documentaires et les enquêtes de terrain. En ce qui concerne l’analyse documentaire, nous avons visité plusieurs sites sur l’Internet. Ensuite, des rapports de recherche ainsi que des mémoires de DEA et des thèses ont été consultés. Ils ont contribué à la problématisation de l’étude et l’analyse des expériences guinéennes en matière de mécanisation agricole. Les données de terrain ont été collectées à l’aide des entretiens approfondis et semi-structurés. Les données ont été analysées à l’aide des techniques qualitatives. Enfin, la méthode de rédaction interprétative a été privilégiée pour la rédaction du rapport final.
IV. Présentation et analyse des résultats
4.1. L’expérience guinéenne de la mécanisation de l’agriculture de 1958 à 1984
4.1.1. L’agriculture : pierre
angulaire du développement
Après son accession à la souveraineté nationale en 1958, la Guinée a initié trois plans de développement (plan triennal, plan septennal et plan quinquennal). En effet, les autorités de la première République ont considéré l’agriculture comme le secteur prioritaire dont le développement devrait être le socle du développement global de la Guinée. Il était admis que les unités industrielles qui voyaient le jour en ce moment par la constitution d’un petit embryon d’industries de transformation des produits agricoles ne pouvaient être fonctionnelles que par la production sur place des matières premières. Aussi, la production suffisante de produits vivriers aurait mis la Guinée à l’abri de l’importation à grande échelle.
Le développement de l’agriculture contribuerait à assurer significativement à la Guinée son autonomie dans le domaine alimentaire et économique. Mais un tel idéal ne pouvait être atteint que lorsque l’agriculture est soutenue par la mécanisation.
4.1.2. Les efforts du gouvernement dans le
processus de la mécanisation de l’agriculture
En 1958, la Guinée prend une orientation socialiste de développement avec une collectivisation de l’agriculture. En 1961 une ferme a été installée à Koundian, gérée par les Soviétiques, le long de la Fié à l'Est de la région, dans l'actuelle préfecture de Mandiana. En 1975, l’ouverture d’une vaste campagne agricole a occasionné la fermeture de l’Université guinéenne en vue de la réalisation de l’autosuffisance alimentaire. C’était là un rêve caressé par les autorités du pays afin de produire en quantité et en qualité pour diminuer l’importation du riz et autres denrées de première nécessité.
Cette situation répondait au fait
que la République de Guinée possédant l’une des plus hautes pluviométries (en
moyenne 1200 à
D’importants moyens de production sont déployés dans ces unités de production collectives en vue de la mécanisation de l’agriculture. Près de dix mille hectares seront mis en valeur. Les rendements estimés seront de l'ordre de 900 à 1000 kg/ha (BEAVOGUI, 2004). Il sera utilisé en Haute Guinée plus de 5000 paires de bœufs dans les BAP. Avec les Brigades Mécanisées de Production (BMP), de nombreux tracteurs seront importés de Roumanie. Les plaines alluviales de la région seront presque toutes utilisées par ces structures collectives qui manifestement symbolisaient l'orientation socialiste de la Guinée.
La collectivisation de l'agriculture sera générale avec l'avènement des Fermes Agropastorales d'Arrondissement (FAPA). Presque tous les Arrondissements (circonscriptions correspondant sensiblement aux actuelles sous-préfectures) seront dotés de tracteurs. L’Etat avait assuré l’importation de près de 1500 tracteurs répartis sur tout le territoire national.
Pendant cette période, de nouveaux aménagements hydroagricoles seront réalisés et des anciens réhabilités. Des aménagements primaires de plaines seront réalisés à Bakanlan, Sanfina, Balandou, Sanfina, Balandou, Kobané, Yarakoura. Les anciens aménagements réalisés par Duffour à Siguiri seront repris par le projet dénommé Opération Riz de Siguiri (ORS), puis Programme de Développement Régional de Siguiri (PDRS 1 et 2). L'Office National de Développement de la Riziculture (ONADER) sera installé à Baro (Kouroussa).
Comme on le voit, l’Etat a fait des efforts colossaux pour mécaniser l’agriculture et promouvoir l’autosuffisance alimentaire. Mais quels furent les facteurs d’échec de cet important programme de mécanisation.
4.1.3. Les raisons de l’échec de la
mécanisation de l’agriculture
Malgré les moyens investis (aménagements primaires des plaines, motorisation), les résultats globaux sont assez faibles. Visiblement, l'option collectiviste de l'agriculture n'était pas du goût des acteurs (paysans, techniciens et ingénieurs) engagés dans ce processus de production. Derrière l'enthousiasme des structures d'accueil de ces brigades et des fermes, les principaux acteurs de l’agriculture que sont les paysans suivent le mouvement et les personnes engagées sur le terrain étaient là faute de mieux.
En dépit des efforts consentis dans la formation des personnes et l'équipement des FAPA, de nombreux problèmes de gestion, mécaniques et techniques conduiront à un constat d'échec. Les superficies mises en valeur seront importantes pour un rendement rizicole qui demeurera toujours voisin de la tonne par hectare. Les paysans seront dépossédés d'une bonne partie des terres de plaine. Cependant, la production agricole est toujours assurée par les exploitations familiales, malgré ces tentatives d’organisation collective (coopératives de production, centres de modernisation rurale, fermes d’état). Les fermes collectives ne produiront pas suffisamment pour arrêter les importations. Les résultats de cette expérience humaine avec la ferme d’Etat seront des échecs par sa généralisation et sa forme étatique et collective.
Aussi au lieu que les tracteurs soient utilisés dans les champs, ils ont été orientés dans le transport en commun vers les marchés hebdomadaires. Le manque d’entretien a provoqué l’arrêt de nombreux engins dont certains ont été vendus dans les pays limitrophes.
4.2. La mécanisation de l’agriculture sous
la deuxième République : 1984-2010
Depuis 1986, la Guinée s’est engagée dans une réforme économique et financière ayant consisté à l’application des mesures qui ont eu des conséquences néfastes sur l’emploi et l’agriculture. Il s’agit :
L’agriculture perd sa place en tant que priorité du développement national. ‘’Les nouvelles autorités militaires n’ont pas eu assez de mots et d’actions pour soutenir le secteur agricole. Il est vrai que de nombreux cadres et responsables politiques se sont investis dans la production agricole de type familial’’ (DIOUBATE, 2011). Mais ils n’ont pas fait de la mécanisation une priorité du gouvernement.
4.3. La troisième République et la relance
du processus de mécanisation de l’agriculture (2010 à nos jours)
4.3.1. La nouvelle perception du
développement agricole
Dans son programme de société, le Président de la République à travers le premier Gouvernement de la troisième République, a accordé une place centrale au secteur agricole considéré comme le moyen privilégié de réaliser l’autosuffisance alimentaire. Par rapport à ce défi, des mesures importantes ont été prises. En tout premier lieu, les nouvelles autorités ont fait du Ministère de l’agriculture l’un des ministères importants du Gouvernement auquel une attention particulière est accordée. C’est ainsi que lors de la campagne agricole de 2011, plus de deux cent milliards de francs guinéens ont été injectés dans la production agricole. Aussi, des mesures ont été envisagées pour amener les populations agricoles à respecter le calendrier agricole par la fermeture des mines d’or dès l’annonce des premières pluies.
L’application de ces mesures s’est traduite par la fermeture des mines d’or et de diamant, du moins la suspension de l’exploitation minière traditionnelle. Les conséquences furent immédiates. De nombreux paysans qui restaient en retard par rapport au calendrier agricole eurent la possibilité d’exécuter à temps toutes les opérations culturales. Aussi, tous ceux qui passaient toute la saison des pluies dans les mines d’or rejoignirent les champs. C’est pour cette raison, les superficies mises en valeur pendant cette campagne ont considérablement dépassé celles de l’année précédente. Enfin, les rendements agricoles se sont accrus. Cette augmentation de la production est due, en partie, aux efforts que le Gouvernement a consenti en dotant les paysans d’herbicides et d’engrais à un prix très abordable. Les paysans qui n’avaient pas l’habitude d’utiliser ces intrants agricoles eurent la possibilité de s’en procurer et de bonifier leurs terres agricoles.
4.3.2. Comment réussir la mécanisation de
l’agriculture ?
4.3.2.1. Mettre en place une politique
cohérente de mécanisation agricole
‘’Une politique agricole n’a de chance de réussir que si elle prend en compte la réalité concrète et si de façon pragmatique, on aborde les différentes possibilités d’actions et de types d’organisation. La mécanisation devient de ce fait un impératif majeur’’ (Alpha CONDE, 2010 : 161). Et c’est dans ce cadre qu’il poursuit en disant ‘’produire ce que nous consommons et consommer ce que nous produisons’’. Ces idées renvoient au processus de conscientisation des acteurs économiques pour le développement du secteur de l’agriculture.
Il apparaît de ce fait que pour réussir une campagne agricole il faut :
Dans ce domaine, la mécanisation et surtout la connaissance du tracteur et son utilisation adéquate constituent une nécessité. Comme on le voit, le succès d’une campagne agricole obéit à la loi du minimum c'est-à-dire que ce succès est proportionnel au paramètre le plu faible affiché lors de la saison.
La mécanisation de l’agriculture est et demeure un facteur essentiel de réussite d’une campagne agricole sans pour autant être le déterminant. C’est par elle que la terre est mieux travaillée, les opérations culturales mieux exécutées et les efforts physiques considérablement diminués. Aussi, le succès dépend du choix de la technique et surtout de l’aptitude de l’opérateur à maîtriser sa technique. Un opérateur ou un mécanisateur n’est pas un chauffeur de voiture. C’est un technicien capable d’exploiter la technique en mettant en valeur toutes les capacités techniques de l’outil pour un rendement maximal. Il doit être capable d’entretenir quotidiennement l’outil pour sa meilleure exploitation et sa durabilité. D’où la nécessité de la connaissance du tracteur.
4.3.2.2. Connaître le tracteur et un bon choix
pour les paysans
Un tracteur agricole, (du latin trahere), est un véhicule automoteur, équipé de roues ou de chenilles et qui remplit trois fonctions dans les travaux agricoles, ruraux ou forestiers :
Le tracteur agricole dans sa forme la plus classique possède quatre roues, les roues arrière sont motrices et un plus grand diamètre que les roues avant directrices. Les tracteurs à deux roues motrices sont de plus en plus rares. Les agricultures utilisent des tracteurs de plus en plus puissants demandant d’adhérence. Le poste de conduite du tracteur peut être ouvert ou constitué d’une cabine dans laquelle le conducteur prend place sur un siège plus confortable (cabine suspendue, climatisée, siège pneumatique).
Depuis la fin des années 1980, l’apparition de l’électronique embarquée a permis de développer des aides à la conduite. Ainsi, un certain nombre d’opérations récurrentes se déclenchant lors des demi-tours au bout des champs par exemple peuvent être déclenchées par l’utilisateur. La plupart des tracteurs neufs sont vendus avec un ordinateur de bord permettant de surveiller tous les paramètres du tracteur et détecter un éventuel problème.
Le tracteur compte en général quatre pédales : l’embrayage et à droite du poste de conduite les freins droit et gauche ainsi que l’accélérateur. La pédale d’accélérateur est très souvent reliée à un levier actionné manuellement par le conducteur permettant de bloquer le moteur à un régime constant lors de la réalisation de certains travaux de champs (nécessitant l’utilisation de la prise de force du tracteur).
Certains modèles sont spécialisés (exemple : tracteur étroit pour les vergers et orangeraies ; des tracteurs enjambeurs pour la viticulture, etc.). Autrefois, la plupart des tracteurs recouraient à une transmission mécanique. Depuis une bonne vingtaine d’année des transmissions semi-powershift (passage des vitesses sous charge) ont été majoritairement adoptées par des agriculteurs. On note depuis une dizaine d’années la percée de transmission à variation continue (fendt en est le précurseur avec sa fameuse boîte vario). Tous les constructeurs proposent désormais cette technologie.
Le tracteur est un engin polyvalent. Il est parfois concurrencé par le développement de machines automotrices pour réaliser un travail spécifique (moissonneuses batteuses.
Il est important que ces détails soient connus par les acteurs impliqués dans le processus de la mécanisation et de l’utilisation des tracteurs dans les exploitations agricoles. Un autre facteur important dans le processus de la mécanisation de l’agriculture est l’entretien régulier du tracteur.
4.3.2.3. Privilégier l’entretien du
tracteur en vue de sa durabilité
La durée d’exploitation d’un tracteur dépend de plusieurs facteurs :
Il est important que le tracteur soit régulièrement entretenu pour lui assurer une exploitation judicieuse et lui procurer une longue période de vie active. Aussi, il existe certains facteurs qui président au remplacement du tracteur.
Faut-il remplacer un tracteur après 3 ans, 4 ans ou 5 ans ? Ne peut-on pas le garder même s’il est vieux ? L’on est toujours intéressé à obtenir le plus bas coût possible par unité de rendement pour être concurrentiel surtout lors des soumissions. Les entreprises et les entrepreneurs doivent tracer un programme de remplacement des équipements qu’ils disposent. Ce qui doit se faire ni trop tôt ni trop tard. Ils doivent donc déterminer la durée optimale d’utilisation des équipements concernés.
Pour cette étude, ils doivent considérer :
· la dépréciation et le coût de remplacement ;
· le coût d’investissement ;
· le coût d’entretien ;
· le coût de réparation ;
· la baisse de productivité d’une machine usée ;
· la désuétude : elle survient à partir du moment où une nouvelle machine offre un rendement supérieur à un plus bon coût. L’utilisateur d’une telle machine se trouve en position défavorisée.
Il est à retenir que si l’on considère seulement les coûts de dépréciation et d’investissement, l’entreprise ou l’entrepreneur aurait intérêt à garder l’équipement le plus longtemps possible. La considération des autres coûts fait cependant, que l’entreprise a intérêt à remplacer son équipement au bout de quatre à cinq ans et même avant s’il y a désuétude.
4.3.2.4. Promouvoir la formation des
techniciens, des paysans et rendre disponibles les intrants agricoles
Pour rendre la mécanisation effective, il est nécessaire en Guinée de remplir aussi d’autres conditions :
Conclusion
Les trois périodes de l’histoire de la Guinée ont connu, chacune de sa manière, des programmes de développement agricole. Il est apparu de cette étude que sous la première République, les efforts de mécanisation ont été intenses mais n’ont pas abouti aux résultats escomptés. Sous la deuxième République, il y a eu un ralentissement de cet effort de mécanisation agricole. Avec la troisième République, l’agriculture revient au devant de la scène et est soutenue par un vaste programme de mécanisation agricole. Pour que ce programme réussisse, il faudrait bien connaître le tracteur, les facteurs du succès d’une campagne agricole, assurer la formation des techniciens et des paysans dans le domaine de la machinerie agricole. En un mot, il faut faire de l’agriculture la pierre angulaire du développement de la Guinée pour réussir l’autosuffisance alimentaire.
Références bibliographiques
Alpha CONDE, 2010, Un Africain engagé. « Ce que je veux pour la Guinée », Presses
du Groupe jobsGradic’s, Valencia, Paris,
167 pages.
Brulotte CLAUDE, 1992, Planification et choix de développement, Québec (Reste des références ?)
Famoi BEAVOGUI, 2004, Dynamique agraire et perspectives d’occupation et d’intensification des plaines alluviales de la haute Guinée, Thèse de doctorat, Temps, Espace, Société et Cultures, Université de Toulouse, France, 288 pages.
MEFP, 2007, Document de stratégie de réduction de la pauvreté, DSRP2 (2007-2010), République de Guinée, 141 pages.
Mamoudou DIOUBATE, 2011, Genre, pauvreté, migration et environnement dans la région administrative de Kankan, Thèse de doctorat en sociologie, IFRA, Université de Bamako, 505 pages.
Un article de wikipedia libre